Septembre 2024

Bien chers amis,

Depuis l’agression de l’Ukraine par la Russie, puis le pogrom perpétré par le Hamas en Israël, les stratèges s’interrogent sur l’extension possible des hostilités, ici et là dans le monde, puis sur le risque que survienne ainsi, par une cascade de réactions, une troisième guerre mondiale. Le péril ne cesse de croître alors qu’une nouvelle arme inattendue s’est imposée, surprenante car destinée initialement au loisir et à la photographie : le drone !

En se renseignant sur l’origine et sur quel modèle les fabricants de drones se sont inspirés, nous avons eu la surprise d’apprendre qu’un petit oiseau du continent américain, appelé le colibri, en était à l’origine.

Roi de la voltige, les colibris savent voler sur le dos et à reculons, effectuer des vrilles et des tonneaux et, surtout, pratiquer le vol stationnaire. Leurs ailes battent jusqu’à 80 fois par seconde, une prouesse olympique qu’ils doivent à un squelette particulier et à des ailes spécifiques. Toute proportion gardée, ce volatile minuscule brûle dix fois plus de calories qu’un marathonien et est aussi gourmand en calories qu’une Formule 1.

Rien d’étonnant, donc, que les Aztèques en aient fait leur dieu de la guerre et que ce suractif ne pouvait qu’inspirer les ingénieurs… dont l’évolution de leur projet initial n’était pas d’inventer à son image, une arme terrifiante porteuse de bombes mortelles et désastreuses.

Eh bien, pour nous chrétiens, le colibri avec toutes ses qualités, est un tout autre modèle, une toute autre source d’inspiration ! On l’appelle aussi, l’oiseau du Paradis aux Antilles.

Si je vous raconte la fable amérindienne qui parle de lui de manière imagée, vous comprendrez très vite qu’il symbolise l’importance de chaque geste, chaque engagement, chaque initiative et action, même pour la cause de l’Évangile, qui nous dépasse infiniment.

Voici cette fable :

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie dans la forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre qui s’étendait sous leurs yeux. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes d’eau avec son petit bec pour les jeter dans les flammes.

Après un moment, le tatou, agacé par cette furieuse agitation qui lui semblait dérisoire, lui lança : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre ce grand feu ! »

Et le colibri lui répondit : « Qu’importe, mais je fais ma part. »

Pour nous chrétiens, la « part du colibri » représente symboliquement l’engagement que nous prenons dans la diffusion de la Bonne Nouvelle qui bouleverse et change toute vie, et que chacun d’entre nous peut prendre à son niveau de témoignage.

Si vous et moi, comme le colibri, « fait sa part », en rejoignant selon ses forces et ses moyens tous les amis de la CMM, alors, tout peut changer et le chemin ne sera pas long du projet à la cause.

J’ai entendu il y a peu, par les propos d’une résistante en Ukraine, cette phrase qui m’a bouleversé : « Ce n’est pas une honte de faire peu, mais c’est une honte de ne rien faire. »

Dans la joie du service, du soutien et de la communion fraternelle,

Votre ami de la CMM

PS : Chaque jour, nous nous retrouverons également à genoux au travers de la liste jointe, en priant pour l’une des nations où la CMM s’active en servant. Nous pourrons dire avec l’apôtre Paul : « Priez pour nous afin que la Parole du Seigneur se répande rapidement et qu’elle soit honorée ailleurs comme elle l’est chez vous. » (2 Thessaloniciens 3 :1)

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